Consumidor Final en francés


8 poemas de Consumidor Final en francés, traducidos por Agnès Azar. [LEER POEMAS]






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Quand la langue éclipse

Quand la langue éclipse ce présent,
quand elle recouvre les choses
d’une couleur grisâtre et nominale
il y a un acide au fond de l´expérience fraîche,
parce que c´est ici et maintenant mais dans le verbe rance,
dans la structure funèbre de la parole.

La fronde de l´été l´air inédit
traversent le vieux poumon occidental.
La vie inaugurée,
le soleil contemporain toujours vus
avec le lunette fixe, mortel, judéochrétien ;
ou le devenir adamique, les mouches,
tout captif dans ce latin érodé.
Le colibri rapide entravé
par cette carriole coloniale
qui roule lentement dans ses voyelles,
cette sieste syntaxique dans la poussière de l´air castillan.

La fatigue de la philologie
effraye l´innocence de cette lumière,
rend graves les objets, impose
l´héritage des mains sur le toucher,
l´échafaudage héllenique aux vents,
force le sang à marcher dans son adjectif,
la nuit à s´éclater en accord
avec sa cosmogonie.

En tombant comme une paupière, l´empire
tombe dans la voix, maintenant, pendant que je dis
le sable de la pierre de mon prénom.

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Cuando la lengua eclipsa este presente, /cuando cubre las cosas / con un color grisáceo y nominal, / hay un ácido al fondo de la experiencia fresca, / porque es aquí y ahora pero en el verbo rancio, / en la estructura fúnebre del habla. // La fronda del verano, el aire inédito / atraviesan el viejo pulmón occidental. / La vida inaugurada, /el sol contemporáneo vistos siempre /con el anteojo fijo, mortal, judeocristiano; /o el transcurrir adánico, las moscas, / todo cautivo en este latín erosionado. / El colibrí veloz entorpecido / por este carromato colonial / que rueda lentamente en sus vocales, / esta siesta sintáctica en el polvo del aire castellano. // El cansancio de la filología / espanta la inocencia de esta luz, / agrava los objetos, va imponiendo / la herencia de las manos sobre el tacto, / el andamiaje helénico a los vientos, / fuerza a la sangre a andar en su adjetivo, / a la noche a estrellarse acordemente / con su cosmogonía. // Cayendo como un párpado, el imperio / cae en la voz, ahora, mientras digo / la arena de la piedra de mi nombre.